La culpabilité
Ah, la maudite culpabilité! C’est souvent le sentiment qui revient le plus souvent quand on est proche aidant. On se sent mal de quitter la maison, même pour quelques heures. On se sent coupable de ne pas passer assez de temps avec notre proche, on se sent coupable de négliger nos amis et nos engagements professionnels. La culpabilité, ça peut être sans fin!
Mais pourquoi cette émotion prend autant de place? D’abord, c’est tout à fait normal d’être envahi par la culpabilité à certains moments. Quand on aime et qu’on s’occupe d’un proche, on veut le mieux pour l’autre. On se met à sa place, c’est ça l’empathie. Pour l’autre, c’est nous qu’il veut et non pas une préposée ou une gardienne. La culpabilité nous ronge, ça nous empêche de dormir, et on se retrouve comme face à un enfant qui ne veut pas qu’on le laisse au service de garde.
L'importance de mettre ses limites
Ce n'est pas réaliste de penser qu’on doit être disponible en tout temps ou encore de se dire qu’on pourrait toujours en faire plus. Aucune personne ne peut faire tout par elle-même, d’où l’importance d’aller demander de l’aide. On peut s’user et s’épuiser à trop aider. Il est donc essentiel de gérer son énergie en posant nos limites, mais avant de poser nos limites, on doit réfléchir à nos propres besoins. Il faut prendre soin de soi si on veut prendre soin des autres, même si tout ce qu’on prend pour soi, on a l’impression de l’enlever à l’autre.